Soyons honnête, ni ma vie privée ni mon histoire vous ont fait venir par ici, mais bien certaines de mes réalisations qui vous ont interpelés. Cette page de présentation a pour but de répondre à vos questions sur mon travail, sur les Chroniques d’Arcea ou sur mes choix d’édition. Le genre de question que l’on me pose souvent en salon.
Indépendante, autoéditée et fière de l’être !
D’abord, il vous faut savoir que vous ne trouverez pas mon boulot dans les circuits classiques de distribution de livres. Pas la peine donc d’aller voir votre libraire favori pour trouver mes livres ou autres produits dérivés, il ne saura même pas qui je suis. Non, deux solutions s’offrent à vous pour acquérir ce que je publie : les salons où je me rends et ma boutique en ligne.
D’ailleurs, peut-être faites-vous partie des gens qui ont découvert mon travail en salon ou bien au détour d’errance sur la toile numérique. Tout ça, parce qu’il y a plusieurs années maintenant, j’ai choisi d’être indépendante, mais aussi autoéditée. Si actuellement, ça devient de plus en plus courant, ce n’était pas une voie très populaire quand j’ai commencé. Pour être honnête, c’était même assez dénigré, particulièrement dans le milieu professionnel des créateurs de livres / bandes dessinées. Le bilan ? Je ne regrette absolument pas mon choix même si ça demande souvent bien plus de travail que d’être un maillon de la chaîne éditoriale habituelle.
Ma boutique en ligne, je la gère moi-même, la plate-forme est sécurisée, je prépare les colis, je dépose les envois à mon bureau de poste pro préféré… Bref, aucun intermédiaire.
Pour les salons, j’annonce ceux auxquels je participe via Instagram, ainsi que via mon blog. Si vous pouvez vous y rendre, ce sera l’occasion de me rencontrer en « live ». À nouveau, pas d’intermédiaire, je pratique le « direct de l’autrice aux lecteurs » et ça n’est pas près de changer.

Illustratrice, dessinatrice et scénariste de BD, autrice ? Un peu tout ça à la fois…
Je me définis comme une créatrice. Pour chaque projet, les compétences utilisées sont généralement un choix fait en fonction de ce que je veux créer, raconter, exprimer. Le dessin est certainement mon premier amour et il a décidé de mes études en écoles d’Art Appliqués (École Émile Cohl à Lyon). Mais l’expérience m’a fait comprendre que c’est une activité qui ne se suffit pas à elle-même dans mon cadre créatif. Elle doit faire partie d’un tout dans lequel se mélange visuels, histoires, atmosphères, personnages, etc. Quelque part, je crois que je tiens plus de la barde conteuse que de l’artiste peintre.
Cette manière d’aborder la création définit les lignes directrices de mon travail, qui se décline en « Univers« , aussi bien au niveau visuel que conceptuel. Bien évidemment, le côté visuel est le plus simple et le plus rapide à présenter. Il suffit d’aller faire un tour sur mon portfolio. Pour le reste, je vais essayer de faire un petit topo rapide sur les deux principaux univers sur lesquels je m’éclate actuellement. Pour la version complète, j’essaie de faire de mon mieux pour la dévoiler dans mes publications, livres et bandes dessinées…

Arcea et ses chroniques
Arcea, c’est mon œuvre principale. Un grand projet dans une démesure qui parfois m’effraie un peu et en même temps m’enthousiasme justement par son ampleur et sa richesse.
Tout a commencé par une petite étincelle en 2004/2005. Un petit rien qui s’est développé sans que je devine de suite son potentiel. Il a fallu attendre 2009 pour que j’envisage de l’exploiter. En bande dessinée d’abord. Parce que faire de la BD, c’était un rêve de gosse… Que l’heroic fantasy, c’est mon violon d’Ingres depuis mes seize ans où j’ai découvert le Seigneur des Anneaux de JRR Tolkien… Que l’histoire des Pèlerins s’y prêtait bien… Que j’ai un attachement tout particulier pour certains des personnages… Aujourd’hui, quatre tomes sont déjà parus et je travaille enfin sur le cinquième et dernier de la série !
Mais même si c’est une histoire globale et qui se conclura sur ce dernier tome, la BD est loin, très loin de tout raconter de cet univers. Je profite donc de ce site pour vous présenter quelques informations supplémentaires dans une section BONUS. Au fil des années, j’ai aussi réalisé quelques illustrations racontant des morceaux de l’histoire qui ne seront pas dans les BD. J’ai recherché le design de personnages qui n’y figureront pas non plus. J’expérimente. Pourtant, j’ai eu beau retourner le problème dans tous les sens, rien à faire, tout ça était trop vaste pour pouvoir être mis en cases dans d’autres séries d’albums. Du coup, des romans sont en préparation ! Mais avant de pouvoir l’officialiser, il me fallait mettre mon écriture à l’épreuve. Savoir de quoi j’étais capable avant de me lancer dans un projet aussi conséquent qu’Arcea. C’est de ce besoin d’expérience qu’est né mon autre univers de travail, « Tango ».

Le temps d’un jeu devenu Tango
Oui, c’était un jeu au départ. Une histoire née d’un échange avec une amie, Alice Conroy. Un échange qui a construit rapidement une intrigue qui nous a enthousiasmées. « Tango » est rapidement devenu un espace d’expérimentation pour elle, comme pour moi. Si elle y a trouvé le défi de s’atteler à un projet de belle envergure, il m’a servi de support à des exercices d’écriture et de travail de cohérence. Mais aussi à des recherches de nouvelles techniques de dessin, avec des contraintes particulières qui devaient juste me préparer à des projets plus cruciaux à mes yeux. Enfin, ça, c’était la théorie.
Dans les faits, cette histoire nous a piégées et nous avons fini par travailler plusieurs années dessus. Aujourd’hui, elle est publiée dans une trilogie de romans illustrés, de près de 600 pages chacun. Le jeu et l’expérimentation sont devenus un projet professionnel concret, financé avec succès sur Ulule, dont nous sommes très fières. Les livres sont d’ailleurs disponibles sur la boutique en ligne. En suivant le lien, vous trouverez un synopsis du roman et les premiers chapitres en lecture gratuit, tout comme des illustrations, visibles dans mon portfolio.
Voilà, je crois que j’ai fait le tour des questions qu’on me pose régulièrement. J’espère que vous aurez trouvé quelques réponses à vos propres interrogations. Sinon, je suis plutôt facile à contacter sur Instagram ou via le formulaire de contact en bas de page. Je n’ai jamais mordu personne en salon. Il parait même que je suis gentille, alors il ne faut pas hésiter à venir m’aborder. En attendant, je vous laisse parcourir les pages de ce site, le menu en haut de page vous permettra de naviguer aisément dans les différentes sections proposées. J’espère que vous apprécierez la visite.
Et si vous avez envie de me soutenir ? Parlez de mon travail à vos amis, venez discuter sur le blog et pensez à offrir mes livres à ceux qui ne les ont pas encore ?
— Vyrhelle.