Les Trois Artefacts :

Autres objets importants :

• Les Anneaux de Jöllwin
• Le Diadème des Zora
• Les Chroniques de la Grande Guerre

Les Artefacts de la Tour d’Ausros

L’Athamé

Taille : 30 cm
Matériaux : acier, bois d’amarante et lanières de cuir brun.
Origine : inconnue
Propriétaire : Allart
Signes particuliers : une pierre polie semi-précieuse rouge sang qui rappelle un rubis, mais en moins translucide.

Premier objet phare de l’histoire des Pèlerins, il révélera son importance tout au long des différents tomes de la BD.
Confié par Allart au forgeron Toran pour une raison inconnue, mais qui a demandé un mois de travail intensif au nain, il apparaîtra réellement dans l’histoire quand Elwen viendra le récupérer pour l’archimage. Mais sous l’apparence presque banale d’une dague un peu grossière et ayant déjà bien vécu, Elwen sentira, dès qu’elle l’aura en main, qu’elle n’a en réalité rien d’ordinaire.
Il est d’ailleurs intéressant de remarquer qu’Elwen sera la seule personne blessée par cette dague qui reste en vie à la fin du tome 1 …

Le Bouclier

Taille : 60 × 75 cm
Matériaux : bois de charme, rivets et cerclage en alliage inconnu. Hanse en cuir de dragon, imputrescible.
Origine : inconnue
Propriétaire : le premier qui le retrouvera sur l’Île des Dragons.
Signes particuliers : Il ne parait pas aussi ancien qu’il l’est réellement, grâce, en grande partie, aux matériaux utilisés pour sa réalisation.

Le bouclier n’a rien d’un bouclier ordinaire. Il n’a pas été conçu dans un but guerrier. Tout, de sa conception à sa forme, en passant par son bon état et sa peinture intacte, prouve qu’il n’a même jamais servi en combat. En réalité, c’est bel et bien un objet magique dont la forme est symbolique.
Produit d’un savoir magique oublié, son rôle est un mystère. Le fait qu’il soit caché quelque part sur l’île des dragons également. Allart sait juste qu’il est l’un des trois artefacts de la tour des mages, artefacts qui doivent rendre sa puissance et sa grandeur passée à ce haut lieu de magie. 

La Coupe

Taille : inconnue
Matériaux : inconnu
Origine : inconnue
Propriétaire : le premier qui la retrouvera sur Varen’ka
Signes particuliers : /

La coupe est le troisième des trois artefacts de la tour, mais c’est celui qui soulève le plus de questions, car on ne sait absolument rien de cet objet. Ni sa taille, ni sa nature, ni sa forme… rien. 
Pourtant, c’est cette coupe que le groupe des Pèlerins doit retrouver au cœur d’un continent entier ! Il va sans dire qu’il faudra plus que de la chance pour la retrouver, surtout que les enjeux semblent devenir de plus en plus cruciaux à chaque jour passé dans cette quête.

Les Anneaux de Jöllwin

Taille : environ 2 cm de diamètre pour un 1/2 centimètre de largeur.
Matériaux : anneaux d’argent surmontés d’une pierre, bleue pour l’un et rouge pour l’autre, mais qui ne sont ni un saphir ni un rubis.
Origine : Inconnue au début de l’histoire
Propriétaire : Jöllwin Lonegreen
Signes particuliers : Les pierres des anneaux s’illuminent lorsque Jöllwin est soumis à des émotions plus fortes qu’à l’accoutumée. Elles le font souvent simultanément, mais parfois indépendamment.

Jöllwin a beau les porter depuis presque trois cents ans, ses deux anneaux restent un mystère assez opaque. Ce sont des objets magiques visiblement peu anodins qui influent sur les réactions du demi-elfe sylvain. Mais on ne sait rien de leur rôle exact. Après, la Rêveuse elle-même annonce clairement que Jöllwin va « troubler la destinée ». Si c’est le cas, ses deux anneaux y seront certainement pour quelque chose. Mais sans origine connue, impossible de savoir si ce sera en bien ou en mal…

Le diadème des Zora

Taille : 2 cm pour la pierre et environs 50 cm de tour de tête.
Matériaux : acier, écaille de dragon blanc polie.
Origine : Réalisée à partir d’une écaille d’Ikyse.
Propriétaire : Aekina Zora
Signes particuliers : La nacre draconique sertie, à l’aspect de pierre de lune, est surmontée d’un croissant noir, rappelant les origines lunaires de sa porteuse. Son aspect simple en fait un bijou dont on ne soupçonne pas le potentiel.

Le diadème que porte continuellement Aekina est un objet magique. Il est sur son front pour neutraliser le pouvoir de vision de la jeune femme, pouvoir qui, sans cet artefact, serait réellement invivable. Du coup, il est facile d’imaginer qu’elle a ce bijou depuis très longtemps, peut-être même depuis son plus jeune âge. Mais la manière dont elle l’a eu, et surtout de qui, sont des informations plus mystérieuses. Du dragon divin lui-même ? C’est peu probable, car elle dit elle-même qu’elle a passé son enfance dans sa ville natale, Eladäm, et on apprend de la Rêveuse qu’Ikyse n’apparaît qu’occasionnellement, et uniquement dans le but de protéger Ausros.

Quelqu’un aurait donc rencontré le dragon divin pour lui demander une de ses écailles afin de soulager Aekina de son encombrant don d’ubiquité ? Quelqu’un de suffisamment influent pour que la créature divine accepte ? Mais qui dans ce cas ? L’histoire des Pèlerins nous apprendra que la mère d’Aekina y est sûrement pour quelque chose.

Les Chroniques de la Grande Guerre

Taille : 20 × 30 cm sur une épaisseur d’environ 1 cm
Matériaux : les pages intérieures sont en vélin de grande qualité. Carnet relié à la main et enserrées dans une couverture de cuir d’agneau teinté en vert et filigrané du large motif de l’Oracle de la Tour Blanche, une triquetra à l’esthétique très elfique. Il se ferme par trois paires de cordons de soie rouge.
Origine : Ausros ?
Auteur : toute la question est là…

Cause d’une vive réaction dans les hautes sphères des royaumes arcéens, les Chroniques de la Grande Guerre sont en réalité un simple recueil d’une trentaine de pages. Il en existe moins d’une vingtaine d’exemplaires, qui ont été envoyés spécifiquement à bon nombre des plus grands notables d’Arcea, et d’Aekkylinie plus particulièrement. Bien sûr, ce n’est pas le contenant, mais bien le contenu qui dérange tout ce petit monde. En effet, annoncé comme rédigé de la main même de l’Oracle d’Ausros, ce livret retrace le parcours de cette femme durant la période troublée de la Grande Guerre, un siècle plus tôt. Un récit qui explique comment la femme la plus populaire et la plus droite d’Aekkylinie, une véritable icône, aurait été la Démone-aux-cheveux-blancs. Une des criminelles les plus sanguinaires du conflit, à la solde du Baron Noir.

Les Chroniques de la Grande Guerre sont donc à l’origine de l’assemblée de douze « Jurés » à la Cité-Forteresse d’Ostéryld. Car avant de lancer un procès contre l’Oracle et faire venir cette Dame jusque-là irréprochable à Ostéryld, il est crucial de savoir si ce texte est véridique. Et non, un tissu de mensonges distribué pour faire de l’ombre à la réputation d’Oracle et de la Tour Blanche. Le tout sans que les populations n’en sachent rien, car les réactions pourraient alors être très vives… Qui aurait intérêt à salir l’Oracle ? À qui profiterait cette disgrâce ?

En outre, ce récit laisse d’autres questions en suspens : si l’Oracle a finalement bien rédigé ce texte, chose plutôt inattendue d’une femme que tout le monde sait aveugle… pourquoi a-t-elle fait cela ? Pourquoi après un siècle de silence ?

Beaucoup de tumultes en perspective autour de seulement quelques malheureuses pages soigneusement calligraphiées…