L'univers de la bande dessinée

Miracle, je donne des news !

Ceux qui sont déjà venus sur ce blog le savent, je poste rarement de nouveaux articles, mais quand je le fais, il y a à lire. Je ne dérogerai pas à cette habitude. Dans un monde qui voudrait que tout soit toujours plus court et plus rapide, ce doit être mon côté non-conformiste qui s’exprime sous forme de pavés. Cette fois, j’ai cependant chapitré le tout, pensant à ceux qui ne voudraient que certaines infos. Pas de discrimination ici, je n’oblige personne à rien. Je vous conseille juste de lire l’article directement sur le blog plutôt que sur mail. Les images peuvent mal s’ouvrir depuis le mail. Ce serait dommage… Cliquez sur le lien qui va bien en haut de page, vous serez aussitôt téléporté au bon endroit.
Allez, c’est parti !

1 – Pourquoi je ne suis presque plus sur les réseaux.

Je dois être honnête avec vous tous, quand j’ai envisagé une carrière artistique, les réseaux sociaux n’existaient pas. J’étais donc à des années-lumière de penser qu’au-delà de mes réalisations, je devrais me bi-classer « community manager »… Depuis 2005, année de mon arrivée sur DeviantArt – même avant si on prend en compte que j’ai eu un Myspace –, j’ai fait de mon mieux pour gérer une activité de communication pour laquelle j’apprenais sur le tas. Il faut dire qu’internet, à l’époque, c’était grisant de nouveauté, sans compter que j’ai eu l’agréable surprise d’une véritable reconnaissance dans les années fastes de ma galerie DeviantArt. Oui, je dis bien « surprise », parce que je ne pensais pas que mon travail plairait autant. J’avais un vilain syndrome de l’imposteur qui me pourrissait la vie, à l’époque.
Cependant, après l’euphorie, mon engouement s’est fracassé sur un nouvel impératif : les réseaux sociaux. DeviantArt, c’était has been, c’est sur les réseaux qu’il fallait être, qu’il fallait aller, qu’il fallait être actif, qu’il fallait si, qu’il fallait ça… Qu’est-ce qu’on a pu me le répéter à l’époque… Dès le départ, je savais que tout ça ne me plairait pas, mais en ayant choisi d’être artiste indépendante, internet était devenu ma vitrine principale pour faire connaître mes réalisations et les vendre. Alors, en trainant des pieds, je me suis résignée et je suis allée sur FB. Des années après tout le monde… Évidemment, je me suis retrouvée noyée dans la masse de sollicitations en tout genre, la « logique » de cette plateforme me restait nébuleuse et je n’ai pas réussi à y fédérer qui que ce soit.
Je me suis dit que j’avais dû rater le coche.
« Non, mais FB, c’est mort, faut aller sur Insta! ». Bizarrement, je le reconnaissais ce son de cloche et ça n’a pas loupé, Insta a encore moins bien fonctionné que FB. Il fallait utiliser son téléphone (insérer rire très sarcastique), faire des vidéos, mettre de la musique, faire du montage… Euh, excusez-moi, mais déjà, je fais ça sur un ordi, pas sur un téléphone… Et je fais du dessin, normalement ! Si je fais tout ça, je dessine quand exactement ? J’ai même tenté Bluesky, tellement j’étais désespérée. Vous saviez que le nombre de caractères d’écriture y était limité ? Bah, je ne le savais pas et j’ai aussi découvert dès mon deuxième post que la censure était très, très américaine chez eux.
Point de femme nue chez nous, mécréante frenchie !
Mais, on ne voit rien ! Euh ? Je peux faire une réclamation, au moins ? Non, même pas ? Ah bah, non, mon post a déjà été supprimé.
J’ai hurlé derrière mon écran…

J’ai aussi failli envoyer balader tout le reste par la même occasion. Ma fanpage FB n’y a pas survécu, d’ailleurs. Je l’ai supprimée avec une satisfaction certaine ! J’ai hésité pour Insta…
J’ai surtout réalisé que je perdais beaucoup de temps et une énergie phénoménale à cause de ces fichus réseaux. Et pour y gagner quoi finalement ?
Rien. Absolument, rien.
Les gens qui m’y suivent viennent de DeviantArt, des salons que je fais durant l’année, des rencontres IRL. Mais depuis les réseaux eux-mêmes ? Moins d’une personne par mois. J’avais même des stat’ pour me le confirmer, tous les jours si je le voulais. Donc, sans l’arrivée de nouvelles personnes, mes ventes n’ont fait que chuter. Vous imaginez l’impact que ça peut avoir sur le moral et donc la motivation ? Certains me disent que je suis une artiste populaire ? Ah bon ? Je n’ose pas imaginer ce que vivent ceux qui ne le sont pas, alors. Parce que je me sens un peu seule au monde, à crier dans le désert, là. Aujourd’hui, entretenir Insta ne m’intéresse même plus. Je poste un truc ou deux quand j’ai envie de partager un truc que je viens de finir. Mais ça s’arrête là.
En revanche, j’ai repris les publications sur DeviantArt. D’accord, je ne les ai jamais vraiment arrêtées, mais au moins, pas de pression sur cette plateforme. J’ai l’impression de simplement mettre ma galerie à jour, tout en ayant de meilleures stat’ là-bas que n’importe où ailleurs. Ça fait un peu de bien à l’égo. 
Reste mon site. Ce blog. Je dois avouer qu’ils mériteraient un vrai ravalement de façade, maiiiiis… Il fonctionne, c’est déjà bien, non ? On verra si je trouve le temps et la motivation de faire des modif’ dans les mois à venir. Je pense que vous avez bien compris que faire des mises à jour et mises à niveau sur le net, ce n’est plus ma priorité.


2- Des nouveautés à venir ?

Oui ! Plein ! Je vous mets tout ça dans de jolis petits chapitres ?

La BD, c’en est où ?

Je commence par ce qui doit intéresser la plupart d’entre vous. Enfin, j’espère.

Les Chroniques d’Arcea avancent.
Plus lentement que je le voudrais, mais elles avancent et je suis déjà très fière de ce qui est mis en place. Le scénario est bouclé, les dialogues aussi. J’ai commencé le découpage et les crayonnés. J’ai même cleané le dessin des premières planches. La couverture est faite, tout comme la page titre. Bref, je fais tout pour que ce dernier tome soit mon meilleur.
Oui, dernier tome. Pour ceux qui n’auraient pas vu passer l’info sur Insta (insérer un rire sarcastique – cf chapitre précédent du blog), les Chroniques ne seront plus développées en 6 tomes, mais en 5 : avec un tome 5 qui sera un double album !
Il était hors de question de raccourcir le récit pour le finir plus vite. Ce dernier tome regroupera bien ce qui était prévu pour deux tomes. Il fera environ 140 pages et va me demander des mois de travail.

Pourquoi avoir fait ce choix ? Parce qu’une campagne de financement pour le lancement d’un album est très longue à mettre en place et usante à gérer. Sans compter qu’il faut ensuite gérer l’impression, la logistique des commandes et les envois. Il me faut au moins un trimestre – plus souvent deux – pour pouvoir ensuite tenter de me mettre au travail sur l’album suivant. Pour la fin de ma série, j’ai choisi de m’imposer ça une seule fois, plutôt que deux.

Les inconvénients ? Il va me falloir plus de temps pour finir cet album. On ne réalise pas 136 pages comme on en réalise 68. Je vais limiter mes salons et mes rentrées d’argent seront moins fréquentes. Je dois envisager d’autres projets en parallèle dont je vais vous parler dans les chapitres suivants.

Les avantages ? L’album sera moins cher pour vous que l’achat de deux albums. Et moins de frais de port, du coup. Pour moi, comme je souffre de plus en plus de fatigue handicapante, je dois gérer les choses de manière différente. J’ai la sensation que je touche enfin du doigt la fin d’un projet énorme que je porte depuis quinze ans. C’est vraiment motivant malgré une santé un peu capricieuse. Eh oui, je prends de l’âge et je dois le prendre en compte.


Si je vous disais que j’ai autre chose de prévu pour l’univers d’Arcea…

En effet, vous savez que le travail sur la BD est loin d’être mon seul objectif autour de cet univers. J’ai déjà plus ou moins parler de romans en préparation. Même si c’est toujours en cours de préparation et que la réalisation a même un peu commencé, ce n’est pas la priorité pour le moment. C’est d’autre chose dont je vais vous parler aujourd’hui.
J’ai réussi à éveiller votre curiosité ?
Si oui, je vous annonce que j’ai commencé à travailler sur un jeu de tarot spécial Arcea ! Il y a plusieurs années que j’y pense, mais je ne trouvais pas d’esthétique ou de design qui m’inspirait. Ça restait dans un coin de ma tête, un peu comme une idée trop floue. Puis, au début de l’été, j’ai eu le déclic. Une piste intéressante, une gamme de couleur qui m’inspirait… J’ai fait quelques tests, quelques croquis, quelques essais de mise en couleur. Là, je crois que je tiens quelque chose qui change un peu de mes illustrations habituelles, tout en conservant ma patte.
Pour le moment, j’ai posé un design, vu comment je pouvais faire en sorte que le tarot puisse être aussi bien « joué » que « tiré », choisi quel personnage associer à quelle carte. Pour compléter toutes les figures nécessaires, j’ai d’ailleurs pioché aussi bien dans les personnages de la BD que dans les personnages des futurs romans. J’ai défini les « couleurs » que je voulais utiliser, inspirées de jeu de cartes espagnol… et enfin, j’ai réalisé les toutes premières cartes.

Alors ? Ça vous plait ?
Je commence à peine, il y a tellement à faire, en particulier sur les cartes « 2 à 10 » auxquelles je n’ai pas encore réfléchi, mais les bases sont maintenant en place. Alors, je vais travailler dessus entre deux planches de BD, quand j’aurai l’inspiration. Mais si tout va bien, je pourrai potentiellement le finir courant 2026 ? Ce serait idéal, même si je ne veux pas me donner de date butoir pour le moment. Le projet est trop récent pour évaluer son temps de réalisation. J’ai aussi besoin de savoir ce qu’un imprimeur peut me proposer comme finition intéressante, comme du marquage à chaud, du jaspage, du vernis sélectif, etc. Est-ce qu’il faut que j’envisage un livret pour l’accompagner ? Bref, plein d’inconnues que je vais prendre le temps d’étudier une à une et si vous avez des suggestions, on peut en discuter. En tout cas, c’est un projet motivant et qui va me permettre d’exploiter Arcea sous un nouveau jour.
Et oui, y’aura Zakériel et Tjalelh dedans ! Promis !


Non, ce n’est pas tout !

Car le roman « Le temps d’un tango » a eu une répercussion inattendue. Comme je l’avais expliqué lors de sa campagne de financement, ce projet a été inspiré d’un univers de jeu de rôle, nommé Priax, sur lequel j’avais bossé en tant d’illustratrice entre 2006 et 2007. Quand la publication de « Tango » a été envisagée, j’ai donc en premier lieu contacté Mahyar, le créateur de Priax, pour avoir son aval. Il a accepté, le roman a été publié, certains d’entre vous peuvent aujourd’hui tenir ses trois volumes entre leurs mains. Il y avait cependant une condition à son accord : que l’on retravaille ensemble. Quelle condition difficile… Oulàlà !
Depuis automne 2024, on a donc commencé à discuter, puis à bosser ensemble. Jusqu’à présent, je ne pouvais pas montrer quoi que ce soit. Certains travaux ne seront dévoilés qu’en temps et en heures. Beaucoup sont encore à l’état d’ébauche.
Il n’y en avait qu’un seul d’officiellement dévoilé. Une illustration « teaser » qui a eu son petit effet.

Puis, il y a quelques jours, il y a eu le Zevent… Mahyar y participant pour la première fois, il m’a demandé un petit coup de main. Il voulait un petit croquis pour sa comm’. 
C’est bête, mon stylet a dérapé…
J’ai décidé de participer à ma manière à cet événement caritatif, en réalisant quelques visuels exclusifs. C’était improvisé, mais tout s’est bien goupillé et, avec la complicité de Mahyar, étapes par étapes, les visuels qui ont été publiquement dévoilés en direct live sur sa chaîneTwitch. Je peux donc maintenant les partager avec vous ! Mieux, ils seront même bientôt disponibles en wallpapers HD (et sans watermark),  téléchargeables sur le site Réussite Critique . Je vous préviendrai sur DeviantArt et Insta quand ils seront prêts. 

Tous inspirés de l’univers de JDR, Aventures, (le premier épisode est dispo ici) certains visuels sont plus sérieux que d’autres…

Mais ils ont tous été très fun à faire et les fans leur ont fait un accueil incroyable. Une semaine plus tard, j’en ai encore le sourire jusqu’aux oreilles rien que d’y repenser.
C’est prometteur pour les projets futurs et top secrets qui se préparent…


3 – Les salons à venir

Revenons aux sujet plus habituels. J’en ai 4 officiellement confirmés. Je vous les liste sans fioritures. Je pense que les infos nécessaires seront disponibles sur leur site. Je vous ai mis les liens sur les visuels respectifs.


Silmaril’Lyon 2025 — Salon pop culture & imaginaires
Samedi 4 octobre 2025 à la Maison Ravier – Lyon 7e – de 14h à 20h


Octogones 2025 – Villeurbanne


Art-To-Play 2025 – Nantes


Yggdrasil Indoor 2026 – Eurexpo Lyon
Les 7 et 8 Mars 2026

( l’affiche 2026 n’est pas encore disponible, mais je vous ferai une petite piqûre de rappel pour celui-là, début 2026)


Ah, voilà. Un joli article que j’ai pris plaisir à rédiger et à illustrer. Normalement, j’ai donné toutes les news pertinentes. Si vous voulez vous exprimer, surtout n’hésitez pas. Ici ou même sur Insta, j’y répondrai avec plaisir.
D’ici à ma prochaine publication, profitez bien de l’automne qui arrive à grands pas, laissez les réseaux à la place qu’ils méritent et respirez à fond.

1 Comment

  1. Adeline

    Youhouuuuu que de bonnes nouvelles !!!
    Hâte de connaître la suite des chroniques d’Arcea 🥳🥳🥳

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