Terres d’origine : La forêt de Yélis en Aekkylinie
Taille moyenne : homme : 1,90 m – femme : 1,70 m
Langue : l’elfique commun
Cheveux : blonds tirant parfois sur le roux
Peau : claire voire très claire
Yeux : bleus ou verts

Les hauts-elfes se considèrent comme la branche elfique la plus ancienne d’Arcea, et donc, la plus représentative du peuple elfique. Mais ils sont bien les seuls à le penser. De ce fait, les autres elfes ont souvent de lourds a priori sur leurs cousins de Yélis. Ils sont considérés, souvent à tort, comme étant arrogants, égocentriques et méprisants. Si on ne peut pas nier que quelques individus sont ainsi,  la grande majorité de ce peuple se contente de faire son petit bonhomme de chemin et, sauf vraie malchance, un étranger ne sera jamais mal accueilli.

Les hauts-Elfes sont un peuple particulièrement pacifique, aimant bien plus la musique des bardes que celle des armes. Avides de belles choses, ils sont souvent commerçants et négociants, quand ils ne sont pas eux-mêmes artisans voire artistes. Bijoutier, ébéniste, potier, tisserand, peintre, fleuriste ou orfèvre sont des métiers très courants et pratiqués aussi bien par les hommes que par les femmes, d’après des savoir-faire transmis de génération en génération. Ce qui fait que l’artisanat de Yélis est réputé dans tout Arcea.

Vivant au cœur de la forêt dans de grandes cités aux hautes pyramides de pierre et aux larges avenues pavées, les hauts-elfes sont organisés selon un système féodal de principauté. Un prince, de la famille des Celebalda, règne sur tout le territoire, et des seigneurs locaux sont chargés de protéger la population, faire régner l’ordre, récolter les impôts et faire appliquer les décisions princières. Toute une noblesse s’est aussi développée autour d’un système complexe de castes très fermées. On ne peut espérer en changer qu’au prix d’un mariage coûteux. Les habitations suivent ce même principe et les pyramides sont le reflet de leur société. Seuls les plus riches et les privilégiés logent au sommet de celles-ci, tout comme les plus pauvres se contentent du premier niveau, à hauteur de rue

Une caste sort de ces règles, celle des magiciens. Mise à part dans cette société, comme dans beaucoup de sociétés elfiques, ils travaillent toujours pour les puissants qui les entretiennent. Formés généralement à Ausros, à la Tour des Mages, ils sont engagés dès leur retour en fonction de leurs capacités. Les plus talentueux peuvent même se retrouver à travailler pour le Prince lui-même. Du coup, les familles les plus pauvres espèrent toujours voir l’un de leurs enfants devenir magicien, et le voir ainsi sortir du système des castes, mais il y a peu d’élus. D’autant plus que devenir magicien chez les Hauts-elfes est un choix difficile, car il est très mal vu qu’il fonde une famille par la suite. Car étant entretenu par son mécène, celui-ci n’apprécie que rarement d’entretenir toute la famille de son mage, en plus du mage lui même.

Les hauts-elfes sont une civilisation ancienne et certains diront même décadente dans certains de ses aspects. Cependant, leurs connaissances, leur art et leur culture éclairent encore largement l’Aekkylinie. C’est un peuple fort qui a su trouver des chemins pacifiques pour s’imposer auprès de ses voisins, se rendant généralement indispensable à leur économie et présent dans tous les événements importants du continent.