L'univers de la bande dessinée

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Miracle, je donne des news !

Ceux qui sont déjà venus sur ce blog le savent, je poste rarement de nouveaux articles, mais quand je le fais, il y a à lire. Je ne dérogerai pas à cette habitude. Dans un monde qui voudrait que tout soit toujours plus court et plus rapide, ce doit être mon côté non-conformiste qui s’exprime sous forme de pavés. Cette fois, j’ai cependant chapitré le tout, pensant à ceux qui ne voudraient que certaines infos. Pas de discrimination ici, je n’oblige personne à rien. Je vous conseille juste de lire l’article directement sur le blog plutôt que sur mail. Les images peuvent mal s’ouvrir depuis le mail. Ce serait dommage… Cliquez sur le lien qui va bien en haut de page, vous serez aussitôt téléporté au bon endroit.
Allez, c’est parti !

1 – Pourquoi je ne suis presque plus sur les réseaux.

Je dois être honnête avec vous tous, quand j’ai envisagé une carrière artistique, les réseaux sociaux n’existaient pas. J’étais donc à des années-lumière de penser qu’au-delà de mes réalisations, je devrais me bi-classer « community manager »… Depuis 2005, année de mon arrivée sur DeviantArt – même avant si on prend en compte que j’ai eu un Myspace –, j’ai fait de mon mieux pour gérer une activité de communication pour laquelle j’apprenais sur le tas. Il faut dire qu’internet, à l’époque, c’était grisant de nouveauté, sans compter que j’ai eu l’agréable surprise d’une véritable reconnaissance dans les années fastes de ma galerie DeviantArt. Oui, je dis bien « surprise », parce que je ne pensais pas que mon travail plairait autant. J’avais un vilain syndrome de l’imposteur qui me pourrissait la vie, à l’époque.
Cependant, après l’euphorie, mon engouement s’est fracassé sur un nouvel impératif : les réseaux sociaux. DeviantArt, c’était has been, c’est sur les réseaux qu’il fallait être, qu’il fallait aller, qu’il fallait être actif, qu’il fallait si, qu’il fallait ça… Qu’est-ce qu’on a pu me le répéter à l’époque… Dès le départ, je savais que tout ça ne me plairait pas, mais en ayant choisi d’être artiste indépendante, internet était devenu ma vitrine principale pour faire connaître mes réalisations et les vendre. Alors, en trainant des pieds, je me suis résignée et je suis allée sur FB. Des années après tout le monde… Évidemment, je me suis retrouvée noyée dans la masse de sollicitations en tout genre, la « logique » de cette plateforme me restait nébuleuse et je n’ai pas réussi à y fédérer qui que ce soit.
Je me suis dit que j’avais dû rater le coche.
« Non, mais FB, c’est mort, faut aller sur Insta! ». Bizarrement, je le reconnaissais ce son de cloche et ça n’a pas loupé, Insta a encore moins bien fonctionné que FB. Il fallait utiliser son téléphone (insérer rire très sarcastique), faire des vidéos, mettre de la musique, faire du montage… Euh, excusez-moi, mais déjà, je fais ça sur un ordi, pas sur un téléphone… Et je fais du dessin, normalement ! Si je fais tout ça, je dessine quand exactement ? J’ai même tenté Bluesky, tellement j’étais désespérée. Vous saviez que le nombre de caractères d’écriture y était limité ? Bah, je ne le savais pas et j’ai aussi découvert dès mon deuxième post que la censure était très, très américaine chez eux.
Point de femme nue chez nous, mécréante frenchie !
Mais, on ne voit rien ! Euh ? Je peux faire une réclamation, au moins ? Non, même pas ? Ah bah, non, mon post a déjà été supprimé.
J’ai hurlé derrière mon écran…

J’ai aussi failli envoyer balader tout le reste par la même occasion. Ma fanpage FB n’y a pas survécu, d’ailleurs. Je l’ai supprimée avec une satisfaction certaine ! J’ai hésité pour Insta…
J’ai surtout réalisé que je perdais beaucoup de temps et une énergie phénoménale à cause de ces fichus réseaux. Et pour y gagner quoi finalement ?
Rien. Absolument, rien.
Les gens qui m’y suivent viennent de DeviantArt, des salons que je fais durant l’année, des rencontres IRL. Mais depuis les réseaux eux-mêmes ? Moins d’une personne par mois. J’avais même des stat’ pour me le confirmer, tous les jours si je le voulais. Donc, sans l’arrivée de nouvelles personnes, mes ventes n’ont fait que chuter. Vous imaginez l’impact que ça peut avoir sur le moral et donc la motivation ? Certains me disent que je suis une artiste populaire ? Ah bon ? Je n’ose pas imaginer ce que vivent ceux qui ne le sont pas, alors. Parce que je me sens un peu seule au monde, à crier dans le désert, là. Aujourd’hui, entretenir Insta ne m’intéresse même plus. Je poste un truc ou deux quand j’ai envie de partager un truc que je viens de finir. Mais ça s’arrête là.
En revanche, j’ai repris les publications sur DeviantArt. D’accord, je ne les ai jamais vraiment arrêtées, mais au moins, pas de pression sur cette plateforme. J’ai l’impression de simplement mettre ma galerie à jour, tout en ayant de meilleures stat’ là-bas que n’importe où ailleurs. Ça fait un peu de bien à l’égo. 
Reste mon site. Ce blog. Je dois avouer qu’ils mériteraient un vrai ravalement de façade, maiiiiis… Il fonctionne, c’est déjà bien, non ? On verra si je trouve le temps et la motivation de faire des modif’ dans les mois à venir. Je pense que vous avez bien compris que faire des mises à jour et mises à niveau sur le net, ce n’est plus ma priorité.


2- Des nouveautés à venir ?

Oui ! Plein ! Je vous mets tout ça dans de jolis petits chapitres ?

La BD, c’en est où ?

Je commence par ce qui doit intéresser la plupart d’entre vous. Enfin, j’espère.

Les Chroniques d’Arcea avancent.
Plus lentement que je le voudrais, mais elles avancent et je suis déjà très fière de ce qui est mis en place. Le scénario est bouclé, les dialogues aussi. J’ai commencé le découpage et les crayonnés. J’ai même cleané le dessin des premières planches. La couverture est faite, tout comme la page titre. Bref, je fais tout pour que ce dernier tome soit mon meilleur.
Oui, dernier tome. Pour ceux qui n’auraient pas vu passer l’info sur Insta (insérer un rire sarcastique – cf chapitre précédent du blog), les Chroniques ne seront plus développées en 6 tomes, mais en 5 : avec un tome 5 qui sera un double album !
Il était hors de question de raccourcir le récit pour le finir plus vite. Ce dernier tome regroupera bien ce qui était prévu pour deux tomes. Il fera environ 140 pages et va me demander des mois de travail.

Pourquoi avoir fait ce choix ? Parce qu’une campagne de financement pour le lancement d’un album est très longue à mettre en place et usante à gérer. Sans compter qu’il faut ensuite gérer l’impression, la logistique des commandes et les envois. Il me faut au moins un trimestre – plus souvent deux – pour pouvoir ensuite tenter de me mettre au travail sur l’album suivant. Pour la fin de ma série, j’ai choisi de m’imposer ça une seule fois, plutôt que deux.

Les inconvénients ? Il va me falloir plus de temps pour finir cet album. On ne réalise pas 136 pages comme on en réalise 68. Je vais limiter mes salons et mes rentrées d’argent seront moins fréquentes. Je dois envisager d’autres projets en parallèle dont je vais vous parler dans les chapitres suivants.

Les avantages ? L’album sera moins cher pour vous que l’achat de deux albums. Et moins de frais de port, du coup. Pour moi, comme je souffre de plus en plus de fatigue handicapante, je dois gérer les choses de manière différente. J’ai la sensation que je touche enfin du doigt la fin d’un projet énorme que je porte depuis quinze ans. C’est vraiment motivant malgré une santé un peu capricieuse. Eh oui, je prends de l’âge et je dois le prendre en compte.


Si je vous disais que j’ai autre chose de prévu pour l’univers d’Arcea…

En effet, vous savez que le travail sur la BD est loin d’être mon seul objectif autour de cet univers. J’ai déjà plus ou moins parler de romans en préparation. Même si c’est toujours en cours de préparation et que la réalisation a même un peu commencé, ce n’est pas la priorité pour le moment. C’est d’autre chose dont je vais vous parler aujourd’hui.
J’ai réussi à éveiller votre curiosité ?
Si oui, je vous annonce que j’ai commencé à travailler sur un jeu de tarot spécial Arcea ! Il y a plusieurs années que j’y pense, mais je ne trouvais pas d’esthétique ou de design qui m’inspirait. Ça restait dans un coin de ma tête, un peu comme une idée trop floue. Puis, au début de l’été, j’ai eu le déclic. Une piste intéressante, une gamme de couleur qui m’inspirait… J’ai fait quelques tests, quelques croquis, quelques essais de mise en couleur. Là, je crois que je tiens quelque chose qui change un peu de mes illustrations habituelles, tout en conservant ma patte.
Pour le moment, j’ai posé un design, vu comment je pouvais faire en sorte que le tarot puisse être aussi bien « joué » que « tiré », choisi quel personnage associer à quelle carte. Pour compléter toutes les figures nécessaires, j’ai d’ailleurs pioché aussi bien dans les personnages de la BD que dans les personnages des futurs romans. J’ai défini les « couleurs » que je voulais utiliser, inspirées de jeu de cartes espagnol… et enfin, j’ai réalisé les toutes premières cartes.

Alors ? Ça vous plait ?
Je commence à peine, il y a tellement à faire, en particulier sur les cartes « 2 à 10 » auxquelles je n’ai pas encore réfléchi, mais les bases sont maintenant en place. Alors, je vais travailler dessus entre deux planches de BD, quand j’aurai l’inspiration. Mais si tout va bien, je pourrai potentiellement le finir courant 2026 ? Ce serait idéal, même si je ne veux pas me donner de date butoir pour le moment. Le projet est trop récent pour évaluer son temps de réalisation. J’ai aussi besoin de savoir ce qu’un imprimeur peut me proposer comme finition intéressante, comme du marquage à chaud, du jaspage, du vernis sélectif, etc. Est-ce qu’il faut que j’envisage un livret pour l’accompagner ? Bref, plein d’inconnues que je vais prendre le temps d’étudier une à une et si vous avez des suggestions, on peut en discuter. En tout cas, c’est un projet motivant et qui va me permettre d’exploiter Arcea sous un nouveau jour.
Et oui, y’aura Zakériel et Tjalelh dedans ! Promis !


Non, ce n’est pas tout !

Car le roman « Le temps d’un tango » a eu une répercussion inattendue. Comme je l’avais expliqué lors de sa campagne de financement, ce projet a été inspiré d’un univers de jeu de rôle, nommé Priax, sur lequel j’avais bossé en tant d’illustratrice entre 2006 et 2007. Quand la publication de « Tango » a été envisagée, j’ai donc en premier lieu contacté Mahyar, le créateur de Priax, pour avoir son aval. Il a accepté, le roman a été publié, certains d’entre vous peuvent aujourd’hui tenir ses trois volumes entre leurs mains. Il y avait cependant une condition à son accord : que l’on retravaille ensemble. Quelle condition difficile… Oulàlà !
Depuis automne 2024, on a donc commencé à discuter, puis à bosser ensemble. Jusqu’à présent, je ne pouvais pas montrer quoi que ce soit. Certains travaux ne seront dévoilés qu’en temps et en heures. Beaucoup sont encore à l’état d’ébauche.
Il n’y en avait qu’un seul d’officiellement dévoilé. Une illustration « teaser » qui a eu son petit effet.

Puis, il y a quelques jours, il y a eu le Zevent… Mahyar y participant pour la première fois, il m’a demandé un petit coup de main. Il voulait un petit croquis pour sa comm’. 
C’est bête, mon stylet a dérapé…
J’ai décidé de participer à ma manière à cet événement caritatif, en réalisant quelques visuels exclusifs. C’était improvisé, mais tout s’est bien goupillé et, avec la complicité de Mahyar, étapes par étapes, les visuels qui ont été publiquement dévoilés en direct live sur sa chaîneTwitch. Je peux donc maintenant les partager avec vous ! Mieux, ils seront même bientôt disponibles en wallpapers HD (et sans watermark),  téléchargeables sur le site Réussite Critique . Je vous préviendrai sur DeviantArt et Insta quand ils seront prêts. 

Tous inspirés de l’univers de JDR, Aventures, (le premier épisode est dispo ici) certains visuels sont plus sérieux que d’autres…

Mais ils ont tous été très fun à faire et les fans leur ont fait un accueil incroyable. Une semaine plus tard, j’en ai encore le sourire jusqu’aux oreilles rien que d’y repenser.
C’est prometteur pour les projets futurs et top secrets qui se préparent…


3 – Les salons à venir

Revenons aux sujet plus habituels. J’en ai 4 officiellement confirmés. Je vous les liste sans fioritures. Je pense que les infos nécessaires seront disponibles sur leur site. Je vous ai mis les liens sur les visuels respectifs.


Silmaril’Lyon 2025 — Salon pop culture & imaginaires
Samedi 4 octobre 2025 à la Maison Ravier – Lyon 7e – de 14h à 20h


Octogones 2025 – Villeurbanne


Art-To-Play 2025 – Nantes


Yggdrasil Indoor 2026 – Eurexpo Lyon
Les 7 et 8 Mars 2026

( l’affiche 2026 n’est pas encore disponible, mais je vous ferai une petite piqûre de rappel pour celui-là, début 2026)


Ah, voilà. Un joli article que j’ai pris plaisir à rédiger et à illustrer. Normalement, j’ai donné toutes les news pertinentes. Si vous voulez vous exprimer, surtout n’hésitez pas. Ici ou même sur Insta, j’y répondrai avec plaisir.
D’ici à ma prochaine publication, profitez bien de l’automne qui arrive à grands pas, laissez les réseaux à la place qu’ils méritent et respirez à fond.

Des projets ? Plein !

Bonjour à tous,

Nous y voilà, la campagne Ulule pour le tome 4 des Chroniques d’Arcea est finie. Un an tout pile après son lancement, je dois avouer que je suis soulagée d’en voir la fin. A nouveau, ça a été une aventure incroyable. Epuisante, mais incroyable grâce vous !

En tout cas, cette campagne a pu financer l’impression de deux livres. Le tome 4, évidemment, mais aussi un artbook qui a obtenu sa configuration « maximale » avec couverture rigide, pages épaissies, vernis selectif et ses 72 pages de contenu. En gros, je suis ravie de mon choix d’opter pour une belle récompense unique plutôt que pour un ensemble de petits goodies.

La campagne en quelques chiffres ?

  • 512 : c’est le nombre contributions entre la campagne Ulule et les préventes sur la boutique en ligne.
  • 3036 : entre tomes 4 et artbooks, c’est le nombre de livres que l’on m’a livrés en juillet ( merci à Cabi, Gregg et Claude du coup de main pour réceptionner tout ça !! Surtout quand on pense que j’ai failli être seule pour le faire. Merci mille fois !! ) Pour ceux qui se demanderaient pourquoi ce n’est pas un compte rond, il faut savoir qu’à partir de certaines quantités, mon imprimeur ajoute parfois quelques exemplaires de « lancement de la chaine de production ». Je m’en sers comme livres « de secours » pour palier quelques très rares malfaçons passées au travers du contrôle de qualité ou les livres abîmés par un postier peu consciencieux.
  • 5 : c’est le nombre de colis arrivés abîmés à destination. Dont un avec une couverture percée oO … j’en suis encore sidérée. Les autres sont des coins de livres abîmés. J’ai pu m’arrangée avec tous les contributeurs concernés. Je m’attendais à bien plus, je suis soulagée.
  • +/- 150 : c’est le nombre de linogravues réalisées pour cette campagne. Et j’ai adoré, j’en proposerai clairement à nouveau !
  • 4 : c’est le nombre de trajets que j’ai fait au bureau pro de la poste proche de chez moi. Avec une voiture bien remplie à chaque fois !
  • 3756,23 : c’est le montant en euros des frais totaux des envois de la campagne. Quand on dit de bien les calculer lors d’une campagne, ça n’est pas un luxe. C’est une grosse part des frais ! J’avais prévu un budget entre 3500 et 4000 €. Je suis dans les clous ! Et les agents de mon bureau de poste m’aiment beaucoup XD
  • 46 : c’est le nombre de dédicaces réalisées en tout, sur plus de trois mois. Je dois avouer que dessiner autant d’images après un album complet, c’est hardcore. L’inspiration n’y est pas, l’énergie non plus. J’annonce de suite que si je garde l’idée de les faire sur papier séparé, il y en aura moins la prochaine fois. Je vais réfléchir à proposer autre chose pour compenser cette diminution, mais je suis encore trop fatiguée, là maintenant, pour me dire que je proposerai à nouveau la même chose. C’est pas gérable.
  • 2 : c’est le nombre de jours complets où j’ai dormi quasi en non-stop après tout ça. Et je suis très tentée de récidiver…

En conclusion, je tiens à vous remerciez encore pour avoir accueilli ce nouvel album avec enthousiasme. Votre soutien est mon moteur quand je suis découragée. C’est ce petit plus qui fait que je ne perds jamais de vue mon objectif et que cette série se porte aussi bien. Merci du fond du coeur.

Et maintenant ?

Maintenant, je vais déjà essayer de me reposer encore un peu. Je n’ai pas pu prendre de vacances et je le sens. Ce qui est plus facile à dire qu’à faire pour être honnête XD Je suis une accro au boulot.

Au programme, déjà, je mets Arcea en standby jusque début 2023. Plusieurs raisons à ça, dont le fait qu’il faut que je pense « vente » du nouvel album. J’ai des salons qui se profilent à l’horizon.

  • le Quai des bulles de St malo, les 7, 8 et 9 octobre ( la semaine prochaine donc XD ). C’est mon gros salon pour cette année. Et je l’attends avec impatience.
  • soirée de lancement de l’album à l’AFK café à Lyon : le jeudi 20 octobre . Une soirée dans un lieu très sympa sur le thème de l’héroic-fantasy où j’ai été cordialement invitée à présenter mon nouvel album.  Comment dire non ? 
  • La fête du livre de Fleurieux, le 27 novembre, à Fleurieux sur l’Arbresle. Petit salon familial comme j’aime où j’ai aussi été invitée. Ce genre d’invitation commence à se multiplier, c’est super flatteur pour une artiste indé comme moi. Alors quand en plus, ce n’est pas loin de chez moi, je n’hésite pas.

Pour le moment, je n’ai rien validé de plus, mais il y aura d’autres salons pour 2023. On verra ça en temps et en heure. Mais n’hésitez pas à venir me voir en live, c’est tellement plus cool quand on peut papoter !

En parlant de live, je vais essayer de reprendre les livestreams sur Twitch. Mon souci pour le moment est d’ordre informatique ( souci de carte graphique et de disques durs  ). Rien qui m’empêche de travailler en temps normal, mais qui coupe immanquablement le moindre stream. Vous vous doutez que je n’allais pas bidouiller ma tour de travail en plein album à réaliser… et je n’ai pas eu le temps de m’en occuper depuis le point final de ma dernière planche. C’est sur ma « todo list » et je referai des « lives » dès que possible.

Sinon, pour rester sur les questions d’organisation pure et de préparation, la boutique en ligne sera remise en marche quelques jours après le salon de St Malo. J’aurais voulu la réouvrir plus tôt, je m’excuse de l’attente pour ceux qui veulent commander le nouvel album ou le artbook, mais je n’ai pas trouvé le moindre temps libre pour le faire. Ça demande plusieurs heures de mise en place, mine de rien et je ne les ai pas trouvées…

Les projets en cours ?

Bon, vous vous doutez aussi, que si je ne reprends le travail sur Arcea qu’en 2023, ce n’est pas juste à cause des salons. J’ai surtout besoin de travailler sur d’autres projets qui attendent depuis trop longtemps. En vrai, j’ai même déjà commencé à reprendre le travail sur « Le temps d’un tango » ( irrécupérable, je vous dis ! )

Avec Alice Conroy, ma co-autrice, on a même fini le premier jet d’écriture de l’histoire complète !! Reste les corrections, les ajustements, des illustrations… et on va essayer de lancer une campagne Ulule pour la version papier de l’histoire complète pour 2023 !
Comme c’est un projet plus inédit que celui de mes albums de BD, on essaie de s’y prendre à l’avance pour faire en sorte de rassembler autant de soutien que possible. Donc, on est en train de créer la page Ulule :

Mais aussi et surtout, on tente l’aventure Tipeee pour aider au financement de ce projet ( oui, on est super motivées pour que les livres sortent !! Et c’est tout votre faute !! ) Y’a même déjà une première news avec des bonus dedans !

Bon, tout n’est pas encore en place, hein, surtout pour la camapgne Ulule qu’on va prendre le temps de bien préparer. Mais je voulais donner au plus tôt les liens à ceux qui pourraient être intéressés. Surtout que le Tipeee va servir à partir de mi-octobre à montrer les avancées sur les 3 livres ( avec des extraits inédits, des illustrations, les couvertures, etc. ) Alors, rendez-vous là-bas ?

Dire qu’on est déjà fin janvier…

Quinze jours que j’essaie de trouver le temps pour faire cette news et que les imprévus me tombent dessus sans crier gare. Il faut dire que depuis mi-décembre, je les cumule. D’où mon silence sur les réseaux sociaux des dernières semaines, j’arrivais plus à tout gérer. Je vous fais donc enfin un petit topo, histoire que vous soyez au courant de mes avancées, de mes déboires et de ce début d’année qui ne commence pas sous de bons auspices.

Déjà, depuis mi-décembre, j’étais sans internet. Coupure sauvage de ma ligne alors que mes enfants étaient seuls à la maison parce que j’étais partie quelques jours chez mon amie Kae pour les fêtes de fin d’année. Je vous la fais courte, mais en gros, ma ligne a été coupée par erreur, j’ai mis 4 semaines à récupérer une connexion et pour ça, j’ai dû carrément changer de fournisseur face à l’incompétence de mon fournisseur précédent… Moi qui étais partie pour pouvoir travailler sans stress : raté. Heureusement, j’ai pu bosser un peu quand même…

Ensuite, à peine rentrée, les choses se sont compliquées. Sans internet, impossible de gérer ma boutique que j’ai dû maintenir fermée plus longtemps que prévu. Impossible de communiquer et gérer pas mal de choses. Je me suis rendue compte à quel point j’étais dépendante de ma connexion. Surtout depuis le début de l’épidémie de Covid qui a renforcé cette nécessité tant au niveau de mon travail que des échanges de mes enfants avec leurs écoles respectives. Essayez donc d’enregistrer la candidature au bac de votre fille avec un délai de seulement quelques jours, le tout sans connexion. et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres… Du coup, j’ai perdu pas mal de temps à faire les choses les plus basiques et mon avancée sur l’album en a pâti. J’ai même pris beaucoup de retard. Mais une fois ma connexion récupérée, je me suis dit que tout allait revenir à la normale et que je tenterai de rattraper les choses… sauf que là, mes enfants et moi sommes tous tombés malades les uns derrière les autres. Pas de Covid, les tests étaient négatifs pour toute la famille, mais reste que j’ai été malade et garde malade pendant presque quinze jours et pour dire la vérité, je suis encore bien fatiguée. Donc, mon retard sur les planches, loin de se réduire, s’est accentué. Ah, ai-je dit que ma voiture a en profité pour tomber en panne ?

Bref, mon mois de janvier a été pourri de bout en bout et là, je me retrouve face à la réalité : mon album ne sera pas prêt à temps et j’en rage. Il va me falloir au moins plusieurs semaines de plus pour rattraper plus d’un mois et demi de chaos. Je pensais pouvoir finir pour mi-février… mais là, entre fatigue et retard, j’ai peur d’en avoir pour au moins jusqu’en mars, voire avril. Dites-moi que vous n’êtes pas trop déçus de devoir attendre encore pour la sortie du tome 4 ?  T__T

Au moins, au milieu de tout ce cirque, j’ai enfin pu boucler le storyboard d’une scène importante qui me posait problème depuis des mois. Je crois que je l’ai refaite au moins cinq ou six fois <_< Il me reste donc « uniquement » du dessin et de la mise en couleur à présent. Ce que je vais faire en intensif durant les semaines à venir. Quant à ma présence sur les réseaux, elle va rester très discrète mais je serai joignable si vous avez des questions.  Oh et, pour les salons, je n’en ai prévu aucun pour le moment. Je n’ai tout simplement même pas eu le temps de m’en occuper…

Je m’arrête là pour ce billet de news, le concluant avec une capture d’écran du dossier contenant l’album. Ça vous donnera un aperçu de son avancée et ce soir, je vais aller essayer de finir le dessin de ma planche en cours sans trop piquer du nez. Souhaitez-moi bon courage.

Ulule 2, succès déverrouillé !

25 840 € via 479 contributions. 430% de l’objectif initial. Soit un bilan complet meilleur que celui de la campagne du tome 3… Je dois bien avouer j’ai encore du mal à réaliser. J’ai même du mal à me concentrer et je papillonne depuis ce matin. J’ai mis plus d’une heure à trouver ce que j’allais mettre dans cette news importante et je pense qu’il va me falloir un bon moment pour la rédiger… Alors soyez indulgents, j’espère que je ne vais rien oublier. Mais n’en doutez pas, le gif que j’ai choisi pour l’entête de cet article est parfaitement à l’image de ce que je ressens.

Enfin, pas tout à fait. 

La vérité, c’est qu’au-delà de la joie, je ressens le contre-coup de cette campagne et je crois qu’aujourd’hui, j’ai la fatigue accumulée qui me tombe dessus sans crier gare. Heureusement que j’ai prévu de prendre une pause pour les vacances de la Toussaint parce qu’elle est plus que nécessaire ! Mais ça ne va pas m’empêcher d’avoir toute une liste de choses à faire.

Déjà, j’ai mis ma boutique en ligne à jour. En effet, j’ai eu la possibilité sur Ulule de mettre en entête de la page du projet, un lien renvoyant vers ma boutique et j’ai décidé de proposer des préventes du tome 4 pour ceux qui auraient raté la campagne. Des préventes simples, sans le artbook qui sera, lui, plutôt proposé à la vente quand il sera paru. Vu que j’ai déjà deux préventes aujourd’hui, je pense que c’était une bonne idée.

Case d’une planche terminée hier

Après, à partir de jeudi, je vais être en déplacement. Vous savez ? Mon histoire de pause ?…  … qui, en fait, n’en sera pas tout à fait une. Je pars chez ma coautrice sur Le temps d’un tango : on a prévu quinze jours pour enfin boucler l’écriture de la fin du dernier roman ! Parce qu’on est en train de planifier la sortie de l’histoire complète en version papier pour 2022 ! Ce qui fait qu’une fois le tome 4 des Chroniques d’Arcea terminé, ce sera les illustrations de Tango sur lesquelles je vais plancher. Du coup, jusqu’en novembre, le programme est écriture, correction, café/chocolat chaud devant un clavier, bien installées au fond d’un canapé ou au soleil en bord de mer ! Des conditions de travail atroces, vous en conviendrez… 

Ensuite, à mon retour, je vais plancher. Le tome 4 n’aura pas avancé tout seul et je reprendrai le travail des planches dès mon retour à la maison. A partir de ce moment-là, je vous tiendrai régulièrement au courant de mes avancées. 
Quant au artbook, lui, il aura un peu avancé pendant mon absence. En effet, ma fille va me donner un petit coup de main et mettre au point la charte graphique du artbook pendant les congés. Parce que sachez-le, en matière de graphisme, elle est bien meilleure que moi et elle veut m’aider. Donc courant novembre, on aura surement quelque chose de mis en place et je vous montrerai les premières pages du artbook. Ai-je précisé qu’il y aura des illustrations inédites prévues dans ce artbook ?

Je vais m’arrêter là, même si j’ai la furieuse impression d’oublier des choses. Au pire, vous me poserez les questions qui vous interpellent. Là, je vais me poser un peu. Je crois que je l’ai bien mérité, non ?

Ça faisait un moment…

Je l’avoue, je ne me suis pas rendue compte que ça faisait aussi longtemps que je n’avais rien publié sur le blog. Concentrée sur mes réalisations en cours, j’en ai négligé la communication.  Je vais donc réparer cette erreur et prendre le temps de vous faire une news assez complète, car le mois d’août est riche en nouveautés et le mois de septembre à venir va le battre à plate couture !

Pas de vacances pour les braves, ça résumerait pas mal mon été. Pour deux bonnes raisons.
D’abord, le tome 4 des Chroniques d’Arcea avance en refusant de se laisser dompter docilement. C’est un peu frustrant, mais quand je vois les planches déjà finalisées, je ne regrette pas de devoir y consacrer plus de temps que je n’aurais voulu. Dans les faits, j’avais envisagé de finir pour septembre, mais on n’a pas toujours ce qu’on veut, même en bataillant durant plusieurs mois. Il faudra bien plusieurs semaines de plus pour le finir, mais je vous garantis que le résultat en vaudra la chandelle !

Ensuite, j’ai quand même fait des infidélités à mes planches pour m’occuper de mon installation informatique… J’ai mis de côté ma Surface Pro, Lyly, – qui reste mon outil nomade par excellence – et j’ai réinvesti dans une tour. Une belle grosse tour silencieuse, prête à affronter ce dont  Lyly aurait été incapable : faire du stream sur Twitch ! Dans les faits, j’ai même déjà commencé quelques lives plutôt sympas. Je dois encore apprendre pas mal de choses pour dompter ce genre d’exercice, mais la vidéo est là, le son aussi, Photoshop tourne sans broncher… Y’a même déjà des replay dispo pour voir ce que vous auriez manqué ! Bref, je compte en faire régulièrement donc n’hésitez pas à y faire un tour, me dire ce que vous aimeriez voir à l’avenir et vous abonner pour être prévenu de mes prochaines interventions.
Surtout que je travaille sur les planches du tome 4 actuellement… je dis ça, je dis rien… 

Lien vers ma chaîne sur l’image

Ça, c’est pour le mois d’août, voici Septembre…

Le Ulule pour le tome 4 :
lancement le 3 septembre  à 19h !

Pour ceux qui ne l’auraient pas encore fait, il est donc encore temps de demander à être prévenu par mail du lancement de la campagne. Pour ça, rien de plus simple, vous suivez ce lien puis les directives de Ulule: https://fr.ulule.com/bd-les-chroniques-darcea/coming-soon 

Pour cette deuxième campagne avec « la chouette », je l’ai vraiment pensée en ayant en tête ma première campagne, pour en reprendre les atouts et améliorer le reste. La structure de présentation sera donc similaire mais j’ai envisagé quelque chose de différent en récompense de palier. Quelque chose d’évolutif… Mais je vous laisserai découvrir ça durant la campagne. Vous en saurez plus dès 150% de financement mais je pense que ça va vous plaire… 

En attendant, avec l’absence de salons des derniers mois, cette campagne va être le premier gros pas pour remettre le pied à l’étrier et j’espère que vous n’hésiterez pas à partager l’info autour de vous et ainsi m’aider à faire connaitre Arcea au plus grand nombre. Cette campagne sera un succès surtout si on en parle tous autour de nous ! De mon côté, j’ai commencé, mais j’ai vraiment besoin de vous pour aller plus loin.

Rencontres dédicaces et Salons

Enfin recommencer à sortir et partager. Enfin, les salons reprennent et après un an et demi coupée de tout, je vous dis pas comment j’en ai besoin ! Le lien internet est très bien mais il ne suffit pas. J’ai tellement envie de vous revoir en face à face !

Donc, on commence par une opportunité qui touche mon petit cœur de rôliste/fan médiévale lyonnaise : les 11 et 12 septembre, je serai l’invitée de la boutique Mandragore dans le Vieux Lyon !  C’est LA boutique que tous les amoureux de fantasy se doivent de connaître et ceux qui la connaissent déjà peuvent comprendre mon enthousiasme !! Merci à Manu et à Rodolphe pour cette opportunité incroyable !

Ensuite, le dimanche 19 septembre, je serai parmi les invités du Festival BD Ternay.  A 15 min au sud de Lyon, c’est toute une équipe de bénévoles qui veut redonner vie à un petit salon convivial alors que l’apparition du Covid ne leur a pas du tout facilité la tâche. Pour ma part, j’aime ce genre de petit salon où il est tellement plus facile de discuter avec les gens. Alors, si en plus, il est à 10 min de chez moi, je signe de suite !! On s’y retrouve, hein ?

Enfin, le dernier salon confirmé pour le moment et pas des moindres :
Les 9 et 10 octobre, je serai, pour un weekend « Heroic-Fantasy », au Château d’Ancy-le-Franc ! Weekend spécial autour d’auteurs de fantasy, qui vient s’inclure dans une expo spéciale « Tolkien » et « Le Seigneur des Anneaux » sur tout le mois d’octobre. Info exclusive puisque l’expo n’a pas encore été officiellement annoncée. Je vous donnerai plus d’info quand j’en aurai plus de mon côté mais vous vous doutez que je n’ai pas hésité longtemps pour dire oui à cette invitation !! Je sais pas, les mots Fantasy, château et Tolkien dans une même phrase ont tendance à avoir de l’effet sur moi…

Ça va, vous êtes encore là ? Bon, techniquement, j’ai encore d’autres news dans mon escarcelle mais on garde ça pour la prochaine fois.  En attendant, si vous avez la moindre question sur les infos ci-dessus, que ce soit sur le Ulule ou les salons/rencontres, vous n’hésitez pas à me demander ici ou sur FB, Insta, etc. Mine de rien, ça serait ballot de rater tout ça !
En attendant, je retourne à mes couleurs, j’ai la double page sur laquelle je bossais hier sur Twitch qui est encore à finir.

Bises les Arcéens, portez-vous bien !

Par où commencer ?

J’ai tardé à faire cet article. J’ai pas mal de choses à annoncer, dont certaines pas évidentes, et je ne savais pas trop dans quel ordre faire ça. On va commencer par une news qui concerne le plus grand nombre, et après, je verrai pour les infos dans l’ordre où elles vont me venir, ça vous va ?

Donc en premier lieu, ce weekend, à savoir les 21 et 22 novembre prochains, je me joins à un groupe d’auteurs indépendants et tente une expérience inédite : un salon BD virtuel sur Discord. Je vais être en live durant plusieurs heures pour réaliser des dédicaces en direct pour tous ceux qui auront acheté quelque chose sur ma boutique en ligne entre ce soir et dimanche. Presque comme un salon classique, la technologie à dompter en plus ! * rire un peu jaune * Faudra être un peu indulgent avec moi, la webcam, c’est pas vraiment un outil que je maîtrise XD … Mais tout le monde peut venir faire un tour, poser des questions, regarder les lives et s’il n’y a pas assez de dédicaces, alors je sortirai une planche et je ferai une démo de mon travail. En plus, comme je suis loin d’être la seule artiste qui va sévir, y’aura vraiment de quoi voir. Ca vous tente ? Alors ça se passe sur Discord, sur le salon « Salon BD virtuel » dont voici le lien direct : 

https://discord.gg/wyJBEwP

En plus, si l’expérience est positive, elle aura des chances d’être reconduite. On n’attend donc plus que vous et tous ceux que vous aurez trouvé à rameuter avec vous !

Mes armes actuelles : scénario sur ordi, carnet de storyboard et mon indispensable café

Sinon, question travail plus personnel, j’ai des news aussi.
Pour l’univers d’Arcea, déjà, pour lequel j’ai même une annonce importante :

La série BD des Chroniques d’Arcea ne sera plus en 5 mais en 6 tomes !

C’est une décision que j’ai prise après un été entier à remanier le scénario global de l’histoire des Pèlerins. Depuis longtemps, mon choix de tout condenser en 5 tomes, c’était faire l’impasse sur certains éléments, c’était passer sous silence plusieurs passages de l’histoire. S’il n’y avait eu que la série BD, ça aurait pu n’avoir aucun impact. Mais avec la suite en préparation et le début d’écriture du premier roman, il s’est vite avéré que ces éléments manquaient. Donc, je suis retournée sur mon fichier d’écriture et j’ai tout repris… pour faire 6 tomes !
Le fait que je me sente soulagée de l’annoncer aujourd’hui me conforte dans ma décision. D’ailleurs, autant vous prévenir, la sortie de ce dernier et sixième tome sera simultanée à la sortie du premier roman illustré… Alors, vous vous imaginez bien que je vais avoir de quoi m’occuper pour les années à venir !

Sinon, côté Univers de Tango, c’est plus calme malheureusement. Alors que les démarches pour envisager une version publiée papier se débloquent enfin les unes après les autres, côté écriture, soyons honnêtes, ça coince. Pour ne pas perdre l’élan, je me suis tournée vers le dessin et j’ai fait les premières images pour le livre 3. Vous avez pu en voir passer quelques-unes sur FB, Insta et même sur DeviantART ( oui, je redonne vie à la galerie que j’ai sur cette plateforme). Mais les confinements successifs et les emplois du temps en constant changement, ça n’aide pas à s’organiser avec ma coautrice pour écrire sérieusement. On peine à trouver du temps pour même parler des changements apportés au livre 3 et finir les parties manquantes. C’est frustrant et pour le moment, je ne peux rien planifier ou prévoir sur les avancées, les prochaines dates de publication, etc. Je vous tiens au courant si ça bouge, sait-on jamais, mais pour le moment, tout ça est plutôt en standby.

D’ailleurs, pour rester sur cette note en mi-teinte, je vais finir dans le un peu plus personnel. Il faut dire qu’avec cette histoire de pandémie, la vie artistique a bien ramassé et on ne peut pas dire que ça soit facile tous les jours. Personnellement, ça fait un an que je n’ai pas fait le moindre salon et c’est… pesant. Financièrement déjà, ce n’est pas joyeux et je m’en sors encore grâce au Ulule de l’été dernier que, par chance, j’ai précieusement économisé au maximum. C’est ce qu’il en reste qui me permet de survivre aujourd’hui, quand d’autres artistes ont la corde au cou. J’essaie d’y toucher le moins possible parce que ça diminue vite, pourtant, je me considère chanceuse de vous avoir eu pour me faire confiance dans cette campagne. Merci à vous tous !
Mais sincèrement, vivement que tout ça se termine enfin, car l’absence de salon a un autre effet plus pervers et moins visible, et je crois qu’actuellement, je suis en plein dedans. D’habitude, au quotidien, je parle peu de mon travail, je ne sors pas beaucoup non plus, mais là, depuis mars, c’est pire que tout, je ne vois personne. J’en suis à discuter avec les caissières des magasins pour avoir quelques échanges avec quelqu’un d’autre que mes enfants ( et en bons ados qu’ils sont, parler à maman, c’est plus trop leur priorité ). Même les réseaux sociaux sont de plus en plus vides de réactions écrites et je me retrouve seule face à mes feuilles blanches avec la sensation pernicieuse que mon travail n’intéresse plus. Déjà, les gens ont d’autres priorités actuellement, c’est évident, mais faute de salons pour discuter, échanger, me ressourcer, j’ai l’impression d’être comme Don Quijote et ses moulins à vent. 

Attention, image rarissime d’une
Vyrhelle hors de son bureau

Les premières semaines, je me suis secouée et me suis dit que c’est l’isolement qui me jouait des tours. Les semaines se sont écoulées, j’ai essayé de nouvelles choses pour trouver un moteur à ma motivation, je suis allée voir deux amies dès que j’ai pu, mais la sensation a grandi et là, mes planches n’avancent plus depuis presque un mois. Je sais que c’est passager, je crois que même cet article est une manière pour moi de me faire relativiser. Cette invitation inattendue à un salon virtuel m’a même redonné un coup de boost. Mais je suis dans une mauvaise passe et je compte un peu sur vous pour me montrer que vous aimez ce que je fais. J’en ai vraiment besoin, là.

Donc, je ne baisse pas les bras, j’ai des projets plein mon escarcelle, mais faites-moi un petit coucou ce weekend, faire quelques ventes m’aideraient à être plus sereine et surtout dites-moi ce que vous avez aimé dans Arcea ou Tango. Vous ferez une heureuse.

C’est la rentrée…

…. et certainement la pire période de l’année pour moi. C’est systématique. Avec la rentrée scolaire, je vois les jours s’envoler à une allure folle sans que ne puisse rien y faire, à passer mon temps entre achats de matériel scolaire et vêtements, papiers d’inscription ( oui, les mêmes qu’en juin qu’on te recolle en septembre comme si ta vie allait forcement complètement changer en deux mois ), réunions d’informations, rencontre parents/prof, abonnements pour le bus, assurances scolaires à renouveler, rendez-vous médicaux parce qu’un de tes enfants semble toujours avoir un vaccin à mettre à jour ou des lunettes à faire refaire, le tout avec un planning à géométrie variable soumis aux caprices des nouveaux emplois du temps des enfants, des fournitures qu’on te rajoute au petit bonheur qui t’obligent à aller faire des achats dans des magasins bondés… Le tout pour trois écoles différentes. Et cette année, j’ai aussi complètement réorganisé ma chambre/bureau, déplacé et/ou monté plusieurs meubles, etc, et je n’ai même pas encore fini. Je hais septembre ! Ajoutez-y fin août d’ailleurs, c’est le même topo !

Du coup, pas moyen de me mettre à mes planches, alors j’ai pris le parti d’essayer de finir les « à côtés » qui me restaient à boucler. Particulièrement une illustration que je devais faire depuis plus de deux ans… Dans un échange de bon procédé avec une copine ( ma coautrice sur Tango, en fait ), j’avais promis une illustration en contrepartie. C’était pas faute d’y penser, mais rien à faire, en plus de la repousser régulièrement pour mettre la priorité sur mon album en cours, je n’arrivais pas à visualiser, cadrer ou simplement imaginer la scène sans avoir les gros clichés classiques qui me venaient à l’esprit. Or je ne voulais pas faire un truc plat, un cadrage type d’adoubement frontal de deux personnages se faisant face. Donc, c’était un défi à relever pour moi qui ne suis pas du tout spontanée dans mes mises en place de cadrages ( le storyboard est une véritable épreuve pour moi… )

J’ai eu le déclic cet été. Kae pourra en parler, j’étais avec elle à discuter de tout et rien dans la cuisine, quand je me suis levée, j’ai filé au salon prendre mon crayon bleu et j’ai posé le croquis en genre deux minutes top chrono. Véridique. Je crois que mon cerveau avait gardé le truc en tâche de fond quelque part bien planqué et qu’il avait fallu que ça sorte comme ça d’un coup. Deux ans pour pondre le truc en deux minutes… Sans commentaire…
Donc, ça a donné ça :

Un croquis de ceux qui tombent d’un coup mais qui ont tout ce qu’il faut. J’avais à peine posé mon crayon que je savais que je tenais ENFIN le cadrage de ma scène et même la bonne posture des personnages.
Mais, merci rentrée scolaire donc, je n’ai pu enfin réellement me mettre au dessin que vendredi dernier. Du coup, je me suis fait plaisir sur cette image, il était hors de question de la bâcler. J’ai pris une belle feuille A3, mon critérium préféré et je me suis installée à mon aise sur mon nouveau bureau… Musique en fond, silence du soir qui s’installe, bon éclairage, le dessin est venu presque tout seul. Ça faisait un moment que je n’avais pas dessiné à en oublier tout ce qui se passait autour de moi.
Et du coup, totalement immergée, j’ai enchaîné la couleur dans la foulée…

… j’ai fini ce soir, soit trois jours plus tard. Bon, j’ai fait des pauses et je n’ai pas fait que dessiner sur ces quatre jours, mais rhaaaa, que ça fait du bien de reprendre un rythme de travail correct sans être interrompue toutes les cinq minutes !

Le résultat final me plait énormément, j’ai l’impression d’avoir passé un cap où j’ai digéré à la fois le travail de cadrage/mise en scène expérimenté sur Tango et la couleur avec ma nouvelle technique utilisée sur mon tome 3 des Chroniques…  et la réaction de A. face à ses « bébés » enfin mis en image m’a mis la banane toute la soirée. J’ai hâte d’attaquer mon image suivante du coup… qui devrait être une planche en fait, si tout va bien XD

« My King… » , Roses et Bellows, illustration réalisée pour A. Conroy

… sinon pensez à vous abonner au blog, dans le pied de page sombre. Bientôt, je ne préviendrai plus systématiquement des publications sur FB ou Instagram . Je voudrais privilégier les abonnés avec des exclus régulières et prendre un peu de distance avec les réseaux sociaux. Merci à vous !

Devant… devin… divas… ah, voilà : divin !

Oui, divin, parce qu’aujourd’hui, on va parler dieux d’Arcea ! Ce n’était pas une priorité sur ma liste des choses à dessiner, mais comme pour la couverture de mon prochain album, j’ai suivi mon inspiration.

Dans mon idée première, je ne devais faire qu’un seul test, reprenant le style de plusieurs dédicaces réalisées pendant la campagne Ulule, et grâce auxquelles j’avais déjà trois dieux mis en couleur dans une pose iconique qui m’avait particulièrement plu. Avec un crush très marqué pour Ylia, ma garce bipolaire déesse lunaire préférée…

Mais l’élan pris, bien installée devant Netflix, à papoter avec Kae, une tasse de café pas loin, j’en ai attaqué un deuxième portrait, puis un troisième… Bref, en deux jours, j’avais dessiné les sept dieux manquants à la collection. Puis, comme par hasard, j’ai trouvé deux sets de feutres à l’alcool dans les bonnes nuances en faisant les soldes, feutres qu’il fallait absolument que je teste, quoi ! Cinq jours plus tard, j’avais donc commencé ET terminé le panthéon des dieux d’Arcea.

Du coup, j’ai pu enlever une ligne complète de ma longue liste d’illustrations à réaliser ! Sans compter qu’en plus, j’ai pu mettre à jour les bonus du site concernant ces divins fouteurs de %£#@§, hem, cette belle et divine compagnie ! C’est-y pas beau tout ça ? Quoi, c’était pas prioritaire ? Oui, bon, bah, tant pis, maintenant, c’est fait… et j’ai commencé dans la foulée mon boulot plus urgent, na ! Mais ça, j’en parlerai une prochaine fois, quand j’aurai un peu plus avancé.

En attendant, les images sur les bonus ne sont pas immenses. Je profite donc de cet article pour vous les montrer en plus grand, que vous puissiez mieux les apprécier ( malgré un watermark certes disgracieux mais malheureusement indispensable ).

Voilà, je vous laisse donc à présent et vais continuer à profiter de l’air frais de la campagne meusienne, autrement plus supportable que l’étouffant air urbain lyonnais. Mine de rien, ça aide à supporter son masque quand on sort. Sans compter que ne pas avoir les bras qui collent à son papier ou son bureau, ça aide vraiment à travailler sereinement…

… même si je suis techniquement en vacances… hem, hem… 

Une couverture, ça vous dit ?

Mes étés sont rarement à l’image des cartes postales. Il faut dire que je n’aime pas la foule, je n’aime pas le soleil et je fuis les plages dès qu’il y a un parasol dessus. En fait, à choisir, je préfère les côtes déchiquetées de rochers et les mers houleuses d’automne ou d’hiver… Alors même s’il parait que je suis techniquement en vacances, je suis à la campagne chez Kae, avec un cerveau qui a cette manie de tourner à plein régime dès que je passe deux jours à ne rien faire…

Résultat, j’ai bien ralenti le rythme, hein, mais mes crayons et stylet sont restés à proximité. Du coup, j’ai sorti une jolie feuille de papier blanc. Ok, une feuille de 50×70 cm, mais ça, c’est un détail, hein … J’ai donc commencé sans stress ce qui m’inspirait le plus, à savoir le dessin de la couverture du prochain album des Chroniques d’Arcea. Bon, habituellement, on ne commence jamais le dessin d’une BD par sa couverture. On va dire que ce n’est pas dans l’ordre des choses, puisque la couverture est une sorte de synthèse des planches de l’album. Sauf que je venais de finir le découpage du scénario, je savais exactement où j’allais, ce que vont contenir les planches et que zut, on ne dit pas non à Madame Inspiration quand elle frappe à la porte. Et puiiiis, le fait que l’image soit pleine d’arbres, de ruines et de rochers n’a pas du tout joué, non, non, non… J’ai mis plusieurs jours à m’éclater littéralement à dessiner tout ça ! Dans les faits, à l’heure actuelle, le dessin est même déjà sous cadre accroché à un de mes murs et j’ai rapidement eu envie de mettre le tout en couleur. On se refait pas…

Le step by step

L’avantage de travailler en mode « cool », c’est que ça laisse le temps de faire des sauvegardes des différentes étapes de réalisation. En plus, j’ai tenté une nouvelle approche. Bref, c’était l’occasion de tester des choses, j’ai donc démarré avec une atmosphère en noir et blanc, ce que je ne faisais jamais avant ma période « Tango« .
Je ne vais pas vous enterrer sous des détails techniques, je vous mets un simple diaporama de ces étapes, mais si vous avez des questions, j’y répondrai avec plaisir !
Donc, je vous laisse découvrir tout ça et je file profiter de mon dimanche soir avec Kae… On va papoter romans ( entre autres XD )

Bonnes vacances à tous et restez masqués ! 

… et voilà ce que ça devrait donner avec la mise en page classique des albums de la série, même s’il manque encore le texte du 4ème de couverture.

Entre gris clair et gris foncé

Chapeau à ceux qui auront la référence à ce titre d’article… L’important, pourtant, c’est que ça illustre bien l’impression que j’ai pour les mois à venir. En gros, ni blancs ni noirs, mais pas très enthousiasmants. La raison de mon scepticisme ? Les conséquences du Covid.

J’étais la première à ne pas ressentir de changement au début. Même le confinement ne changeait pas grand chose à mon quotidien. En plus d’être une personne souvent asociale, je suis une artiste qui ne travaille bien que chez elle. Je ne sors donc que très rarement. Sauf qu’avoir mes enfants H24, ça a quand même vite été pesant. Pas par leur attitude, ils sont calmes et autonomes, mais parce j’ai besoin de ma solitude pour me ressourcer et pour créer. C’était déjà un état de fait quand j’étais jeune, c’est pire maintenant. Du coup, j’ai fait un magnifique syndrome de la page blanche. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, j’ai pris le bon côté de la chose et je me suis lancée dans la refonte de mon site internet. J’ai aussi édité le tome 1. Ajustement de format comme pour le tome 3, correction de couleur et de texte, bref, il est parti en réimpression. J’ai même déjà reçu les albums de cette seconde édition malgré les aléas du confinement. En plus, comme ma future coautrice sur les romans d’Arcea était aussi confinée, on en a même profité pour bûcher un peu sur le premier roman d’Arcea via internet. Donc, j’étais plutôt contente : des choses avançaient malgré mon « artblock ».

Sauf que voilà, tout ça a commencé à se gâter petit à petit. D’abord, il y a eu l’annonce de l’annulation de deux salons auxquels je devais participer. Puis ça a été le report de plusieurs autres. C’était à la fois rageant pour le manque à gagner mais aussi un soulagement pour la fatigue que j’allais m’épargner. Mine de rien, les salons, c’est aussi agréable qu’épuisant. Je ne m’attendais pourtant pas à ce que ces salons soient repoussés à nouveau, voire soient annulés à leur tour. Vu la situation mondiale, je trouve leur décision justifiée, mais bilan, je n’aurai aucun salon en 2020. Tous ceux prévus ont été annulés et/ou reportés à l’année prochaine. Ce n’est pas une catastrophe parce que la campagne Ulule m’a offert une marge de manœuvre rassurante. Mon travail n’est pas en danger, ni remis en question. Donc encore un grand merci à vous tous !! Parce que question aide de l’état, j’ai eu, attention, accrochez-vous, 43€ ! Youhou !
En fait, je vais pouvoir me concentrer sur le tome 4 d’Arcea sans interruption à prévoir pendant plusieurs mois. Mais un an sans voir personne, sans parler de vive-voix de mon travail, ça m’a fichu un vrai coup au moral. Je n’ai pu avoir finalement que très peu de retours sur mon dernier album et aujourd’hui, j’ai l’impression d’un grand vide que les réseaux sociaux accentuent.

Là-dessus, d’avoir relâché un peu le rythme, la fatigue s’est de plus en plus faite sentir. Quand le déconfinement a été annoncé, j’ai donc choisi de prendre quelques jours de repos, bien mérités après un site flambant neuf, un album finalisé et un autre réimprimé, le tout après une longue campagne de financement. Je n’avais juste pas prévue que je m’écroulerais. Aujourd’hui encore, je suis sur les genoux et je commence à peine à me relever doucement. Je n’ai rien vu venir, aucun réel signe avant coureur. J’ai eu l’impression d’une marionnette à qui on a coupé les fils.

A la base, je devais lancer la nouvelle boutique en ligne, réaliser plusieurs illustrations ( les prix du concours FB par exemple ), continuer Tango, peaufiner le scénario des prochains albums d’Arcea, commencer le storyboard. Peut-être même commencer les premières planches du tome 4… J’ai tout mis en standby.
Je n’ai réussi qu’à finaliser le scénario complet d’Arcea ( sans les dialogues ) et je n’ai toujours pas réussi à dessiner quoi que ce soit depuis avril. 

Pourtant, j’ai plein d’idées pour le prochain album, plein de choses que je veux tester et des scènes que je veux particulièrement travailler. J’ai même déjà mon idée pour la couverture. Je voudrais juste que mon corps soit coopératif, le vil traître  T___T

Quelques images glanées sur le net qui vont me servir de ref de base pour la couverture du tome 4

J’en suis là. Je suis devant une montagne de travail, l’envie de m’y atteler et l’impression que le brouillard s’est levé ne m’autorisant à gérer que lentement une seule petite chose à la fois. Pour une femme comme moi, qui préfère organiser les choses à l’avance, c’est frustrant.

Du coup, priorité des prochaines semaines, continuer à essayer de me remettre d’aplomb en évitant de broyer du noir – non, parce qu’en plus, j’ai ce défaut que lorsque je suis fatiguée et désœuvrée, je déprime, youhouuu… Profiter des vacances scolaires où mes enfants seront chez leur père pour récupérer comme il faut. Ma coautrice, Kae, va même m’accueillir pour juillet et m’aider. Ensuite, reprendre doucement le boulot, arrêter de culpabiliser et retrouver le plaisir de dessiner. Peut-être en oubliant l’ordre prioritaire des images à réaliser et, pour une fois, commencer par celles qui m’inspirent vraiment ? Ensuite, lancer la boutique en ligne quand je pourrais gérer correctement les envois ?  Quant à après les vacances… c’est le grand mystère.

Je vais voir tout ça au fur et à mesure, oublier mon organisation habituelle et faire au mieux.  En bref, je vais devoir travailler en flou artistique entre gris clair et gris foncé.

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